C'est l'histoire de Marion, une fille de quatorze ans qui ne travaille pas encore. Elle se fait embaucher au service de la marquise de Montespan car elle sait faire des parfums et reconnaître les odeurs.
Au début, Marion trouve la marquise gentille et belle, mais par la suite elle découvre que la marquise n'est pas si gentille que ça, car Marion, qui a fabriqué une essence contre les mauvaises odeurs, s'aperçoit que la marquise veut tuer la reine en empoisonnant ses friandises favorites et en cachant l'odeur du poison grâce à son essence.
Le roi est sur le point de manger une friandise de la reine mais le chien de la marquise, Pyrrhos, la réclame et la mange. Après avoir mangé cette friandise, le chien tombe raide mort et le roi découvre grâce à Marion et à d'Aquin, son médecin, que c'est la marquise qui les a empoisonnées. La marquise ne reste plus la favorite, le talent de Marion est reconnu et elle part au service de la reine. Le roi lui offre la clef d'une cabane où elle pourra créer ses parfums et l'habitude qu'elle a prise d'enterrer une petite bouteille contenant un message et une fleur d'oranger devient une tradition à chaque fois qu'un arbre est planté à Versailles.
J'ai beaucoup aimé la fin de ce livre, parce que Marion réalise son rêve. Elle entre au service de la reine puis du roi, et son habitude d'enterrer un message dans une bouteille au pied d'un arbre est devenue une habitude à la cour, chaque fois qu'un arbre est planté. Je n'ai pas aimé le passage où le roi s'est presque tué en mangeant un gâteau empoisonné qui était réservé à la reine.
Cette histoire a une suite, ma maman en parle chez elle.
Les Orangers de Versailles
Annie Pietri
Bayard jeunesse, «Estampille»
